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Titre: Etude Ethnopharmacologique des plantes médicinales spontanées au niveau de la région de Boumerdes
Auteur(s): BENALI, LOUANCHI
DARTERKI, Soumia
Mots-clés: Ethnobotanique
Plantes médicinales
Analyse phytochimique
Activité antioxydante
Date de publication: 2019
Editeur: UNIVERSITE M’HAMED BOUGARA - BOUMERDES
Résumé: Les études ethnobotaniques présentent un moyen très pertinent dans l’inventaire floristique des plantes médicinales. Pour cette raison nous avons effectué une enquête ethnobotanique auprès de la population locale de la région de Boumerdes, à l’aide de 300 fiches questionnaires. L’analyse statistique des données obtenues a permis d’inventorier 166 espèces végétales réparties sur 64 familles botaniques, dominées par les Lamiacées (18,75%), les Myrtacées (8.92%) et les Asteracées (8.42%). Notre étude a révélé que le savoir thérapeutique est très largement répandu chez la tranche d’âge de [30-50]ans avec un taux de 136% suivie par celle de [50-70] ans et [10-30] ans avec des taux respectifs de 87% et 58%. Par rapport à l’utilisation des plantes par sexe, nos résultats révèlent que les femmes sont les plus concernées avec un taux de 178% contre 122% chez les hommes. De plus, ces mêmes résultats démontrent que le niveau secondaire est le plus représentatif avec un taux de 103% suivi par le niveau universitaire (88%) et primaire (58%). Notre enquête a montré aussi que, les plantes médicinales spontanées dominent (154.5%) par rapport aux plantes cultivées (101.75%) et importées (43.75%). La plupart d’elles sont récoltées durant toute l’année (106.25%). Les résultats concernant les parties de plantes utilisées montrent, que le feuillage est la partie la plus utilisée de la plante (151%) suivie par les fruits (36.5%) et les graines (34.53%). Les résultats indiqués pour le mode de préparation des remèdes le plus dominant est la décoction (120.5%) suivie de l’infusion et le jus qui comptent respectivement (68.5%) et (24.5%). Ces remèdes restent très appréciés dans le traitement de diverses maladies notamment l’appareil digestif (34.41%), respiratoires (18,08%), dermatologiques (11.83%), circulatoire (10.75%), et génital (6.5%). L’analyse phytochimique a révélé que les deux plantes sont trés riches en polyphénols, glucosides, saponosides, sucres réducteur, et moyennement riches en flavonoïdes, et absence des tanins catéchiques, les anthocyanes, les caroténoïdes, irridoides, protéines, stéroles et polytérpenes, amidon et les lipides. Les résultats obtenus montrent que le rendement en composés phénoliques diffère selon le solvant utilisé et que l’Acétone est le meilleur solvant qui représente le rendement le plus élevé (48.5%) par rapport au Myrtus communis et (47%) par rapport à Rhamnus alaternus. L’analyse de l’effet antioxydant des trois extraits a montré une augmentation du pouvoir réducteur dans les extraits d’éthanol avec un pourcentage d’inhibition. Le plus élevé pour le Myrtus communis (3.84mgEAA/g) et 2.69mgEAA/g pour le Rhamnus alaternus.
Description: 153 p. : ill. ; 30 cm.
URI/URL: http://dlibrary.univ-boumerdes.dz:8080/handle/123456789/10976
Collection(s) :Biologie des populations et des organismes(BPO)

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