Etude del’effet des phytohormones d’origine microbienne sur la production du paramètre inflammatoire (NO) produit par les PBMCs des patients atteint de lupus érythémateux

Abstract

Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie auto-immune dotée d'un grand polymorphisme clinique et caractérisée par la production d'une grande variété d'auto-anticorps, dont certains ont un rôle pathogène direct. L'un des marqueurs inflammatoires majeurs impliqués dans cette maladie est le monoxyde d'azote.Des études ont été menées sur les effets des phytohormones, démontrant leur effet anti-inflammatoire. Notre étude vise à explorer et évaluer l'effet d'un complexe de phytohormones d'origine bactérienne et leur potentiel pouvoir modulateur/réducteur des niveaux de production de NO par les PBMCs chez les patients atteints de LES, ainsi qu'à comparer leur effet avec celui des phytohormones (Acide Gibbérellique) issues des plantes, en tenant compte du sexe F/H et des deux phases de la maladie (activité et rémission). Il s'agit d'une étude prospective portant sur 10 patients atteints de LES. La moyenne d'âge des patients de notre étude était de 40,375 ans, avec un sex-ratio F/H de 2,33. Les niveaux de NO étaient significativement élevés chez 100% des cas. En analysant les résultats obtenus, nous avons constaté des diminutions importantes dans les niveaux de NO grâce aux deux traitements. En conclusion, tout en confirmant le pouvoir réducteur de l'inflammation des phytohormones issues des plantes, notre étude met également en évidence l'effet spectaculaire des phytohormones d'origine bactérienne sur la réduction des marqueurs inflammatoires. Ces données soulignent l'importance des alternatives biologiques dans la démarche thérapeutique et dans la gestion de la production (rendement), permettant une meilleure prise en charge de la maladie.