Contribution à l'étude des cartes à puce avancées

Abstract

Parmi les applications les plus spectaculaires de l'électronique à la fin du XXe siècle, c'est la carte à puce qui concerne chacun d'entre nous. Elle est devenue l'un des moyens les plus utilisés dans notre vie quotidienne. Elle a désormais fait ses preuves dans de nombreux secteurs : médical, banques, carte étudiant et systèmes de vote électroniques …etc. L'évolution de la technologie a permet la conception de cartes à puce de plus en plus performantes et sécurisées ainsi, l'implémentation d'applications est devenue plus rapide mais leurs coûts augmentent aussi. Le choix de la carte à puce qui convient le mieux à une application donnée est devenu une tâche difficile, en particulier pour celles destinées à un grand nombre d'utilisateurs. Il faut réduire les coûts tout en assurant le bon fonctionnement. Notre démarche consiste à programmer et simuler les protocoles de communication les plus connus des cartes à puce (RS 232, I²C et T=0) en langage assembleur pour réduire l'espace mémoire utilisé sur la carte. Ces protocoles représentent la base de n'importe quelle application faite avec carte à puce. Au cours de ce travail, nous avons exploité deux applications de la carte à puce : la carte à puce destinée à l'étudiant et le système de vote électronique. Notre objectif est de les améliorer tout en optimisant les ressources utilisées. Cela, afin de réduire les coûts et assurer leurs sécurités et fiabilités. Nous avons abordé la problématique des coûts très élevés des cartes à puce destinées aux étudiants en proposant un système pas cher et optimisé en ressource matériel et en espace mémoire et qui assure les mêmes fonctionnalités que les systèmes conventionnels. Concernant les systèmes de vote électroniques, il existe deux types : le premier est basé sur la visite d'un bureau de vote et le deuxième se fait à distance. Chacun a des avantages et des inconvénients. La première partie de la contribution consiste à améliorer le système de vote électronique qui se fait dans les bureaux de vote en rendant ce système rapide en manipulation en utilisant une carte à puce et en assurant la sureté des résultats. La deuxième partie de cette contribution consiste à fusionner les deux systèmes de vote électroniques existant, en prenant en compte les avantages de chacun d'entre eux, pour concevoir un nouveau qui à la fois rapide, sûr et économique que les systèmes conventionnels