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Titre: | Caracterisation phytochimique et evaluation du potentiel bioactif de deux fabaceae-genisteae : cytisus triflorus l’hérit. (Syn. C. villosus) et genista ferox poiret |
Auteur(s): | Aourahoun Née Ait-kaci, karima |
Mots-clés: | Huile essentielle Cytisus triflorus Genista ferox Fraction volatile |
Date de publication: | 2019 |
Résumé: | L’étude porte sur la caractérisation phytochimique et l’évaluation du potentiel bioactif de deux
Fabacées?Genistées, très peux investiguées, représentatifs de la flore algérienne : Cytisus triflorus, à usage
phytothérapeutique, et Genista ferox sous?valorisée. Les Huiles essentielles (HE) des organes végétatifs aériens
de C. triflorus ont été extraites par hydrodistillation (HD) et HD combinée aux ultrasons (US?HD), puis analysés
par GC?MS. Les HEs des feuilles ont montré une importante prédominance des composés appartenant à la
classe des terpènes (HD 79,85 % ? US?HD 52,66 %) avec dominance du linalool, tandis que celles des tiges est
plutôt marquée par une forte teneur en acides (HD 52,44 % ? US?HD 27,45 %) avec prédominance de l’acide
linoléique. La comopsition des HEs des organes végétatifs est rapportée pour la première fois chez le genre
Cytisus. L’examen microscopique (photonique et électronique à balayage) des coupes anatomiques des feuilles
et des tiges de C. triflorus, a révélé la présence de poils sécréteurs capités, rapportés ici pour la première fois
chez le genre Cytisus et la tribu des Genistées concernant spécifiquement les tiges. L’analyse des fractions
volatiles des extraits aqueux de C. triflorus, a révélé la présence de composés d’intérêt, tels que les acides gras
palmitique et linolénique ainsi que le tyrosol et le BHT, tout deux réputés pour leur activité antioxydante. Le
BHT, connu de source synthétique, est rapporté ici pour la première fois chez le genre Cytisus. Les lipides
foliaires de C. triflorus et G. ferox sont dominés par l’acide linolénique et l’acide oléique, respectivement, tandis
que l’acide 8,11?octadécadienoique, non commun, majore dans les lipides des tiges de C. triflorus. Cet acide
gras est identifié pour la première fois chez le genre Cytisus. L’analyse des extraits alcaloïdiques par GC?MS, a
permis d’identifier 10 composés chez C. triflorus, dont 3 alcaloïdes tricycliques type ??pyridone (Caulophylline,
Tinctorine et D?thermopsine) sont rapportés pour la première fois chez l ’espèce C. triflorus. Chez G. ferox, ont
pu être caractérisés 6 alcaloïdes, notamment tricycliques (cytisine, caulophylline, Rhombifoline, Tinctorine et
D?thermopsine). L’analyse par HPLC?DAD?UV des extraits phénoliques de C. triflorus et G. ferox a révélé la
présence de l’acide guallique, de la vanilline et de la quercetine, lesquels seraient impliqués partiellement dans
les effets antioxydant et anti?inflammatoire démontrés ultérieurement, par les deux espèces. La présence du
BHT a également été notée dans les extraits phénoliques de C. triflorus.
Le potentiel antioxydant des extraits phénoliques et des alcaloïdes a été évalué par la méthode de
DPPH. Les extraits phénoliques des deux espèces ont exhibé les meilleures activités anti?radicalaires, avec des
IC50 variant entre 19,17 µg/ml et 200,83 µg/ml pour C. triflorus et entre 105,37 µg/ml et 206,61 µg/ml pour G.
ferox. Par ailleurs, bien que l’activité anti?radicalaire des alcaloïdes soit relativement faible pour les deux
espèces, l’extrait alcaloïdique des feuilles de C. triflorus a montré une importante activité inhibitrice du
blanchissement de la ??carotène, supérieure à celle exhibée par l’acide ascorbique (75,52 % vs 30,42 %). Les
alcaloïdes foliaires de C. triflorus se sont révélés moins actif sur la bactérie à Gram + (Staphylococcus aureus)
avec une CMI de 33,33 µg/ml contre une CMI de 8,33 µg/ml vis?à?vis d’Escherichia coli à Gram?. L’activité
inhibitrice de cet extrait sur la croissance mycélienne du champignon Aspergillus niger, est supérieure à celle
des extraits hydro?alcooliques foliaires des deux espèces, testés sur A. ochraceus ; avec un pourcentage
d’inhibition de 39,7 % au 7ème jour pour les alcaloïdes, et 12,23 % (C. triflorus) et 23,74 % (G. ferox) au 15ème
jour d’incubation. Le criblage de l’hémostase primaire par les extraits foliaires de C. triflorus a montré une
réduction significative du TRP par les alcaloïdes, le lyophilisat et l’extrait hydro?alcoolique, cités dans un ordre
d’importance décroissante. Tandis que le TQ est apparu normal, le TCK a été raccourci significativement par les
extraits précités mais dans un ordre d’importance inverse à celui du TRP.
L’essai anti?inflammatoire réalisé sur les extraits phénoliques des parties végétatives aériennes de C.
triflorus et G. ferox, en appliquant le modèle de l’œdème de la patte de souris induit par la carragénine, a
révélé des effets anti?inflammatoires plus efficaces des extraits foliaires, avec un taux d’inhibition de l’œdème
de 60,5% vs 66,42 %, respectivement, à la dose 400 mg/kg. Les alcaloïdes des feuilles et des fruits de G. ferox se
sont révélé à potentiel insecticide intéressant, vis?à?vis du puceron noir de la fève Aphis fabae. Les extraits ont
été administrés par mode de contact. Les valeurs de DL50 et TL50 des alcaloïdes des fruits sont inférieurs à celles
des alcaloïdes foliaires, marquant ainsi une toxicité élevée de ces alcaloïdes |
Description: | 291 p. : ill. ; 30 cm |
URI/URL: | http://dlibrary.univ-boumerdes.dz:8080/handle/123456789/5624 |
Collection(s) : | Doctorat
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