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Titre: | Effets combinés de la varroase (varroa destructor) et de la nosémose (nosema sp) sur le déclin de l'abeille saharienne apis mellifera sahariensis |
Auteur(s): | Dadoun, Nedjma Mohammedi, Arezki(Directeur de thèse) |
Mots-clés: | Apis mellifera sahariensis Dynamique de la population Varroa destructor |
Date de publication: | 2021 |
Editeur: | Université M'hamad Bougara : Faculté des Sciences |
Résumé: | L’abeille saharienne Apis mellifera sahariensis est soumise à différents facteurs de
stress responsables de son déclin mais leurs rôles d’interactions sont encore mal compris.
Cette étude a pour but d’évaluer la présence des agents pathogènes Varroa destructor et
Nosema spp. afin de mettre en évidence leurs effets combinés sur le déclin des colonies
d’abeilles sahariennes.
En avril 2016, nous avons collecté des abeilles de 40 colonies provenant de 4 ruchers pour
étudier la prévalence de la nosémose. Ces colonies ont été aussi utilisées dans l’étude de la
dynamique de la population d’abeilles et du Varroa destructor sachant que ces colonies n'ont
pas reçu un traitement. Nos résultats montrent que 85% des ruches étaient porteuses de la
maladie avec une infection faible ou très faible, cela n’a pas provoqué l‘effondrement des
colonies d’abeilles sahariennes. Le développement des populations d’abeilles et du varroa ont
été étudié en effectuant des lectures mensuelles de septembre 2015 jusqu’à août 2016.Nos
résultats montrent que le climat et la race exercent une influence sur la dynamique de
populations d’abeilles et des varroas, quoique cette influence soit plus importante au niveau
de la race. Pendant cette étude nous avons observé la présence de varroas vivants mutilés ou
endommagés sur les langes des ruches d’abeilles telliennes Apis meliffera intermissa, cela
nous a incités à penser que les abeilles expriment un comportement agressif envers les varroas
qui pourrait être l’épouillage. Nous avons quantifié au niveau individuel le comportement
d’épouillage des abeilles résistantes et sensibles. Les abeilles résistantes ont éliminé dix fois
plus d'acariens que les abeilles sensibles. Quel que soit leur statut, les abeilles expérimentées
résistantes ont éliminé significativement plus d’acariens (69,2%) que les abeilles naïves
(51,7%).
Les résultats de notre étude montrent que les colonies d’abeilles sahariennes étudiées sont
infestées par le varroa et par la nosémose en même temps, mais cette double infestation ne
semble pas trop affecter la survie de ces colonies sahariennes. En effet, la présence de la
nosémose est observée à un seuil assez bas (le nombre de spores varie de 66 000 à 333 333),
et cela ne semble pas constituer pour l’instant un danger pour l’abeille saharienne. Une sorte
d’équilibre précaire semble s’installer entre l’abeille saharienne, le varroa et la nosémose. Cet
équilibre pourrait être rompu à tout moment si d’autres facteurs aggravants comme la
malnutrition peuvent s’y ajouter |
Description: | 155 p. : ill. ; 30 cm |
URI/URL: | http://dlibrary.univ-boumerdes.dz:8080/handle/123456789/7414 |
Collection(s) : | Doctorat
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