Evaluation de la pollution marine par la quantification de quelques ETM dans deux espèces marines (Mullus barbatus et Octopus vulgaris)

Abstract

Au terme de notre étude dont l’objectif principal était : D’évaluer la pollution marine par la quantification de quelque ETM dans deux espèces marines un poisson démersal Mullus barbatus (le rouget de vase) et un céphalopode Octopus vulgaris (le poulpe). Nous avons choisis le rouget de vase car ce poisson est de ce fait recommandé comme un très bon bio indicateur de la qualité du milieu marin. De la même pour le poulpe le choix de cette espèce est intéressant par ce qu’elle est bio-indicatrice. Elle présente aussi l'intérêt d'être un important filtreur d'eau et donc susceptible d'accumuler d'importantes quantités de polluants contenus dans l'eau de mer. Les résultats obtenus après l’analyse de nos échantillons, nous permettent de conclure que : Parmi les ETM qu’on a analysés (Cu, Cd, Pb, As, Zn, Ni et Fe) pour les deux espèces on a trouvé les métaux Cu, As, Zn et Ni ont été au-dessus de la norme et supérieurs à la dose maximale tolérée par la réglementation Algérienne d’une façon répétitive chez le rouget de vase et le poulpe dans les quatre sites d’échantillonnage. Suite à la comparaison des entiers des deux espèces les concentrations des ETM les plus élevés sont celle du fer et cuivre pour le rouget de vase ; par contre on a trouvé des valeurs élevé du zinc et le nickel chez le poulpe. Concernent les résultats remarqués après l’analyse effectuée sur la chair du rouget de vase on a trouvé des valeurs hétérogènes de la concentration des ETM, spécialement les concentrations moyennes du nickel et le fer qui représentent des valeurs très élevés presque deux fois par rapport à l’entier ; cependant les valeurs moyennes du zinc et de l’arsenic trouvé dans la glande digestive du poulpe sont supérieurs à celle du l’entier presque le double et une valeurs remarquable du fer qui est presque huit fois à celle de l’entier, car généralement les poulpes et les calamars semblent accumuler toute leur vie certains métaux dans les glandes digestives (RAIMUNDO 2005). Les taux mesurés dans ces organes sont supérieurs à ceux mesurés dans la chair. D’après ces résultats d’analyse, l’étude dénote une contamination plus importante chez le poulpe. Dans l’ensemble, notre étude nous a permis de mettre en évidence la présence effective des métaux lourds dans les organismes aquatiques et donc d’évaluer la contamination des différents quatre sites étudiés.