Les pièges stratigraphiques dans le paléozoïque du môle d'Ahara (sud est du sahara Algérien) :sédimentologie, architecture des corps sédimentaires et caractérisation des réservoirs

Abstract

Dans la région du môle d’Ahara s’impose, actuellement, une nécessité de rechercher de nouvelles accumulations d’hydrocarbures liées aux pièges de type stratigraphique, car une sensible réduction de pièges structuraux dans le Paléozoïque est observée. Géologiquement le môle d’Ahara, d’orientation Est Ouest, est une zone charnière entre le bassin d’Illizi au Sud et le bassin de Berkine au Nord. Son individualisation en tant qu’unité paléogéographique s’est produite dès le Silurien, et sous l’influence des mouvements calédoniens qui se sont poursuivis jusqu’à la fin du Dévonien. Par ailleurs, le môle d’Ahara, au Silurien et au Dévonien inférieur, aurait servi de source d’apport d’éléments détritiques. Alors que la répartition des anciens dépôts cambro-ordoviciens était conditionnée par un autre relief ou un anté-môle qui se trouvait plus à l’Est que le môle actuel. Ces dépôts deviennent donc de plus en plus complets vers le nord-ouest, au large du bassin. L’analyse et l’interprétation des données géophysiques et géologiques disponibles, l’établissement des cartes en iso-valeurs et des coupes de corrélation, la caractérisation sédimentologique et diagénétique des faciès et, enfin l’évaluation pétrophysique des réservoirs, nous ont permis d’identifier et de localiser les pièges stratigraphiques dans leur contexte géologique. Le découpage séquentiel à travers les corrélations des séquences de dépôt et des cortèges sédimentaires nous ont permis d’éclaircir la répartition et l’évolution des réservoirs dans le piège, ainsi que de mettre en évidence les pièges du type lithologique. Ainsi, chaque séquence peut constituer un biseau d’érosion à la faveur des discontinuités. L’évolution des corps gréseux dans la séquence peut construire des barrières lithologiques ou diagénétique. Ceci est le résultat de l'interférence des événements géologiques dans la région. Concernant le môle d’Ahara, le relief était faible, et ne s’est accentué qu’à partir du Dévonien supérieur sous l’influence des mouvements hercyniens. Par la réactivation de failles provoquée, la plupart des structures anté-hercyniennes favorables au piégeage des

hydrocarbures ont subi une dysmigration des hydrocarbures préalablement piégés. Dans la région du môle d’Ahara s’impose, actuellement, une nécessité de rechercher de nouvelles accumulations d’hydrocarbures liées aux pièges de type stratigraphique, car une sensible réduction de pièges structuraux dans le Paléozoïque est observée. Géologiquement le môle d’Ahara, d’orientation Est Ouest, est une zone charnière entre le bassin d’Illizi au Sud et le bassin de Berkine au Nord. Son individualisation en tant qu’unité paléogéographique s’est produite dès le Silurien, et sous l’influence des mouvements calédoniens qui se sont poursuivis jusqu’à la fin du Dévonien. Par ailleurs, le môle d’Ahara, au Silurien et au Dévonien inférieur, aurait servi de source d’apport d’éléments détritiques. Alors que la répartition des anciens dépôts cambro-ordoviciens était conditionnée par un autre relief ou un anté-môle qui se trouvait plus à l’Est que le môle actuel. Ces dépôts deviennent donc de plus en plus complets vers le nord-ouest, au large du bassin. L’analyse et l’interprétation des données géophysiques et géologiques disponibles, l’établissement des cartes en iso-valeurs et des coupes de corrélation, la caractérisation sédimentologique et diagénétique des faciès et, enfin l’évaluation pétrophysique des réservoirs, nous ont permis d’identifier et de localiser les pièges stratigraphiques dans leur contexte géologique. Le découpage séquentiel à travers les corrélations des séquences de dépôt et des cortèges sédimentaires nous ont permis d’éclaircir la répartition et l’évolution des réservoirs dans le piège, ainsi que de mettre en évidence les pièges du type lithologique Ainsi, chaque séquence peut constituer un biseau d’érosion à la faveur des discontinuités. L’évolution des corps gréseux dans la séquence peut construire des barrières lithologiques ou diagénétique. Ceci est le résultat de l'interférence des événements géologiques dans la région. Concernant le môle d’Ahara, le relief était faible, et ne s’est accentué qu’à partir du Dévonien supérieur sous l’influence des mouvements hercyniens. Par la réactivation de failles provoquée, la plupart des structures anté-hercyniennes favorables au piégeage des

hydrocarbures ont subi une dysmigration des hydrocarbures préalablement piégé Par la suite, les mouvements post-hercyniens ont modifié la configuration structurale

paléozoïque et engendré un repositionnement des biseaux ; il est parfois dans un emplacement défavorable au piégeage des fluides. Seuls les biseaux du Cambrien et du Dévonien inférieur, les prismes de régression forcée du Dévonien inférieur et moyen sur le flanc Nord-oriental, et quelques édifices de pièges lithologiques dans le Dévonien supérieur peuvent présenter un intérêt pétrolier