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Titre: | Les finalités et les orientations modernes de l’université, la mutation dans les paradigmes |
Auteur(s): | Lounes, Houda |
Mots-clés: | Entreprenariat Employabilité Nouveau management public Professionnalisation |
Date de publication: | 2022 |
Collection/Numéro: | Séminaire national sous le thème : « Les orientations modernes et les nouvelles missions des universités dans le nouveau système économique », tenu le 30/11/2022 à l’université Mohamed Cherif Messaadia, Souk Ahras; |
Résumé: | Autrefois propriété de ses professeurs, l’université se convertit à des degrés divers en entreprise économique, instrument politique et vecteur de la croissance. Cet article a pour but d’examiner, suivant une démarche conceptuelle, le contexte économique, idéologique et politique à l’origine des mutations survenues dans les missions de l’université. Du modèle Humboldtien au modèle entrepreneurial, les finalités de l’université sont passées de l’enseignement et la recherche à la contribution au développement économique suivant une logique utilitariste. Cette logique était jugée par beaucoup d’observateurs comme une dérive et le déclin du sens de l’université. Six orientations majeures caractérisent l’université moderne, dictées par la conjoncture économique et le néolibéralisme, et dont le bien-fondé demeure assez controversé dans la littérature. Il s’agit de : l’efficacité managériale, la conception des formations suivant les logiques de l’employabilité et la professionnalisation, l’enseignement des compétences, la formation à l’entreprenariat, l’accompagnement à la création d’entreprise et la rentabilisation de la recherche. L’étude a conclu que servir l’économie comme finalité n’est pas à remettre en cause mais ce sont les corollaires à cette finalité qui amènent à penser que l’utilitarisme est une dérive. Plus l’université excelle dans la manière d’être « utile » pour les entreprises, et plus sa raison d’être devient confuse. Au lieu de préserver son objet séculaire, former des citoyens intellectuels et les armer pour interroger les choix politiques et économiques de l’État, pour servir le bien commun et la société, l’université subit passivement les choix de l’État et se limite à produire, et non plus former, un capital humain employable au service des entreprises. |
URI/URL: | http://dlibrary.univ-boumerdes.dz:8080/handle/123456789/13910 |
Collection(s) : | Communications Nationales
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